Le comédien Bruno Salomone rejoint le jury du 7e Festival Films courts de Dinan, qui se déroulera du 20 au 24 novembre.
Sous la présidence du réalisateur et scénariste Patrice Leconte, l’Association Court vers le large est honorée d’accueillir le comédien Bruno Salomone au sein de son jury, aux côtés de l’historien et critique de cinéma Philippe Rouyer.
Bruno Salomone est un comédien polyvalent, capable d’interpréter aussi bien des rôles comiques, comme dans la série Kaamelott, que des rôles plus dramatiques. Il s’est fait connaître en 1996 grâce à son humour absurde et décalé en remportant le télé-crochet Graines de star sur M6. Par la suite, il s’est illustré sur scène avec ses one-man-shows, où il a développé un style unique mêlant réalisme et surréalisme. Il a également fondé en 1996 la troupe Nous C Nous, avec notamment Jean Dujardin, Emmanuel Joucla et Éric Massot, rapidement remarquée par la télévision.
Il a également connu un succès au cinéma, débutant en 2001 avec Gamer de Patrick Levy, avant de jouer dans des films variés tels que Brice de Nice, Cherche fiancé tous frais payés, et La Clinique de l’amour. En 2021, il incarne un chef d’orchestre dans le thriller Madeleine Collins d’Antoine Barraud aux côtés de Virginie Efira, et en 2022, il apparaît dans Brillantes de Sylvie Gautier avec Céline Sallette. Sa carrière à la télévision est tout aussi riche. Bruno Salomone a joué dans de nombreuses séries populaires telles que Fais pas ci, fais pas ça, La pire semaine de ma vie, Le Secret d’Élise, et Tank 2. Il s’est distingué par ses rôles dans Mention particulière, où il interprète le père d’une jeune fille trisomique, et Une mort sans importance, où il joue le père d’un jeune meurtrier.
Bruno Salomone est également actif dans l’univers du doublage français tels que Les Indesctructibles, Lucky Luke, Un monstre à Paris etc..
Le comédien partage ses premières impressions sur ce rôle :
Le court-métrage est, à mon sens, un défi fascinant. En un temps très limité, il faut installer un enjeu, créer un décor et une atmosphère, sans que cela paraisse expéditif, tout en embarquant le spectateur dans un récit captivant.
Ce format a aussi une dimension nostalgique pour moi. Je me souviens, enfant, j’attendais avec impatience les courts-métrages avant les séances de cinéma ; ils faisaient de chaque sortie un événement à part entière.
L’écriture d’histoires courtes me touche particulièrement. En faisant du « one man show », j’ai appris que chaque sketch devait plonger le public dans un nouvel univers avec ses propres codes et personnages. Cet exercice m’obligeait à aller à l’essentiel, à éviter le superflu, et cela demandait un travail acharné.
Curieusement, il faut du temps pour faire court… Mais je vais m’arrêter ici, pour rester fidèle au thème du Festival !
Crédit photo : Sarah-Laure Estragnat
